Retour sur l'actualité

Il y a 100 ans, alors que la Grande Guerre s’éternisait depuis 3 ans, débarquaient sur le territoire d’Is-sur-Tille le 16ème Régiment du Génie de l’armée des Etats-Unis d’Amérique pour construire une immense base logistique, la base avancée N° 1.

La ville d’Is-sur-tille a voulu faire ressortir cette période de son histoire, souvent oubliée, et mettre à l’honneur tous ces américains venus sur le sol français combattre aux côtés des alliés.

Dimanche 14 octobre, la compagnie La Girafe qui aboie a présenté sa pièce Quand viendra l'aube, conçue dans le cadre de la commémoration de la fin de la Grande Guerre. Le texte et la mise en scène de Virginie Serre ainsi que l’interprétation des jeunes comédiens Léa Miriel et Thomas Laurans ont ému tout un public.
Quand viendra l’aube s’articule entre deux axes : la vie au front et la vie à l’arrière, les hommes d’un côté, les femmes de l’autre : la souffrance et le courage des poilus, la condition et le rôle de la femme pendant la guerre, leurs espoirs déchus. Cette pièce met particulièrement en lumière les femmes qui ont contribuées à l’effort de guerre en artisanes acharnées, trop souvent oubliées, et leur émancipation.
Un bel hommage à cette jeunesse envolée !

• Inauguration de la sculpture « Terre en paix » de Marc Mugnier et de l’exposition sur la Grande Guerre

Ce samedi 10 novembre a eu lieu simultanément l’Inauguration de la sculpture « Terre en paix » réalisée par Marc Mugnier située au square Waldmohr et celle de l’exposition sur la Grande Guerre se déroulant actuellement à l’Espace Carnot.
Thierry Darphin, maire d’Is-sur-Tille, a expliqué dans un premier temps les raisons qui ont amenées la municipalité à réaliser cette sculpture : « en cette année de commémoration de la fin d’un conflit qui bouleversa l’Europe et le monde, nous avons décidé d’ouvrir ce Centenaire en célébrant la paix et l’entente entre les peuples. Le lieu où nous nous trouvons ne pouvait être plus symbolique. Ce parc, en effet, est dédié au jumelage entre Is-sur-Tille et la ville de Waldmorh, en Allemagne (…) La paix n’est jamais acquise, aussi, devant cette œuvre qui nous rappelle que nous sommes solidaires d’un même destin sur ce globe qui nous porte, je veux croire que la colombe porteuse du rameau d’olivier saura nous guider à l’avenir ».
Dans un deuxième temps, il a évoqué les thématiques de l’exposition qui reposent sur les conséquences du conflit de la guerre de 14-18 sur la société de l’époque : l’affirmation et émancipation des femmes, les progrès de la médecine à travers différents objets présentés, le deuil au lendemain de la guerre...
Marc Mugnier, décrit dans la presse, comme « le sculpteur de la nature et dont les œuvres véhiculent un sentiment d’harmonie et de paix », s’est exprimé en soulignant sa joie que ce projet fut spécialement retenue sur les trois qu’il avait présentés à la commune.
Christine Soldati a souhaité remercier toutes les personnes qui ont collaboré à l’ensemble des évènements du centenaire de l’armistice quand un poilu revenu « de là-haut » a fait irruption dans cette inauguration, venant surprendre et susciter l’écoute de tous. Il s’agissait du comédien Ludovic Féménias interprétant un personnage qui a véritablement vécu, celui d’un poilu, le soldat Armand Babeuille, qui a vécu à Yrouerre dans l’Yonne. Mobilisé le 15 octobre 1915, il mourra le 20 mai 1918 d’une balle dans la poitrine. Le texte de cette mise en scène est issu des lettres de ce soldat écrites à sa femme et de courts extraits des ouvrages de Maurice Genevoix.

• Dimanche 11 novembre s’est déroulée la cérémonie commémorative de tous les morts pour la France

Le maire Thierry Darphin, Charles Barrière conseiller départementale et l'adjointe aux affaires sociales, Martine Kaiser sont venus au club Vivald'Is ce jeudi 2 mai rencontrer Jean Larché, né le 29 avril 1919, entouré des membres du club pour un moment de convivialité.

Fort d'un parcours professionnel riche et varié, il commence à travailler à l'âge de 13 ans en tant que jardinier au château de Montmoyen. Puis au cours de sa vie, il devient chanteur d'orchestre, artiste comique, ventriloque et enfin représentant de commerce.

De 1970 à 1978, Jean Larché est propriétaire de la Brasserie bourguignonne à Is-sur-Tille, à l'emplacement actuel de la Banque Populaire. Parallèlement à toutes ses activités, il peint des aquarelles pendant plus de 30 ans et fait de nombreuses expositions, sans avoir appris à dessiner. Depuis sa retraite à l'âge de 65 ans, Jean est tapissier. Pour le plaisir, il refait entièrement des fauteuils que lui confient des personnes.