Retour sur l'actualité
Mercredi 4 avril après-midi, les enfants de l’école de musique Les 1000 & une notes et les mamies-conteuses de la bibliothèque municipale ont fait découvrir la forêt magique des animaux musicaux aux spectateurs venus nombreux.
Deux animations ont été proposées dans des lieux différents, à l'espace culturel Carnot et à la salle des Capucins et sous deux formes différentes, d'abord lecture de petites histoires en musique, puis concert-lecture.
Celles-ci avaient pour fil rouge l’exposition « Les Animô » de Samuel Stento prêtée par la médiathèque de Côte-d’Or.
Ces deux concerts ont été organisés par la ville d'Is-sur-Tille, avec la participation des mamies conteuses de la bibliothèque, des classes de flûte, de piano, de percussions, des chorales de la petite enfance et de formation musicale de l'école de musique Les 1000 & une notes.
Lundi 11 décembre, Thierry Darphin, maire d'Is-sur-Tille, a inauguré la micro-folie (musée numérique, casque de réalité-virtuelle).
Ce nouvel outil permet d'accéder au patrimoine culturel de différents musées régionaux et nationaux.
Étaient présents les représentantes du Parc de la Villette, la Direction régionale des affaires culturelles de Bourgogne-Franche-Comté, la Médiathèque de Côte-d'Or, la Région, le Pays Seine-et-Tille en Bourgogne, l'administratrice à la MSA, le Président de la COVATI ainsi que les partenaires comme la Mission locale et la principale du collège Paul-Fort.
Christiane Rabier et Gilles Mugnier retrouvent les bancs de l’école !
Samedi 7 octobre, à l'espace numérique de l'espace culturel Carnot, une dictée ancienne a été proposée.
Christiane Rabier et Gilles Mugnier ont vérifié les connaissances grammaticales et orthographiques des participants avec une dictée du niveau du certificat de fin d’étude. Les anciens instituteurs ont effectué eux-mêmes les corrections avec le fameux stylo rouge et ont rendu les copies corrigées à ces anciens élèves ravis d’avoir pu revivre un instant cet exercice scolaire.
Moment convivial entre anciens instituteurs et élèves issois
Vendredi 29 septembre, la ville a organisé dans le cadre de "Retour vers les écoles", un moment convivial à l'espace culturel Carnot. Les anciens instituteurs et élèves des écoles Carnot, Charbonnel et l'Asile Charbonnel se sont retrouvés pour se rencontrer et échanger. Une soixantaine de personnes étaient présentes.
Parmi les instituteurs étaient présents : Christiane Rabiet, Jean-Marie Goepfert, Mylène Debiere, Gilles Mugnier , Noelle Mugnier, Michel Borecki, Mireille Borecki, Colette Orry, Lucette Moine-Lamiral, Mme Borron Josette, Bernard Husson et Agnès Husson. Gilles Passereau, directeur de l'éole élémentaire Anatole-France, était également présent.
Exposition proposée du 23 octobre au 14 novembre à l'espace culturel Carnot
Vendredi 22 octobre, le vernissage de l'exposition de Brigitte Chassang, céramiste, a eu lieu à l'espace culturel Carnot. Ancienne enseignante au lycée Henry Moisand formant aux métiers de la céramique à Longchamps, son atelier se trouve chez elle, à Foncegrive.
Brigitte cuit ses différentes poteries à très haute température (1 280 à 1 320°C) pendant trois jours consécutifs sans interruption. La conduite de la cuisson jusqu’à son terme est un véritable savoir faire. Cette technique d’origine orientale est pratiquée depuis des millénaires.
Nouveau service à la bibliothèque municipale : Réservez, emportez
Il permet aux lecteurs déjà inscrits de commander et de retirer des livres via : Bibliothèque d'Is-sur-Tille : Réservez, emportez
Comment faire pour emprunter ?
1 – Réservez vos documents
En ligne https://padlet.com/bibliotheque21120/dwpazyfgl0105t0r
2 – Récupérez vos documents
À la date et l’heure qui vous ont été données, venez retirer vos documents au point retrait de la bibliothèque.
Contact : 03 80 95 23 33 –
Exposition « Raku et grès émaillé » à l’espace culturel Carnot du 3 octobre au 1er novembre, par Florie Minot. ⚠️ Les dates de l'exposition ont été prolongées.
Objets utilitaires ou décoratifs, les créations céramiques de Florie Minot se déclinent sous deux techniques au rendu très différent. Formée au lycée polyvalent d'arts, design et céramique Henry Moisand en Côte-d’Or, elle travaille depuis plusieurs années le Raku. Cette technique de cuisson ancestrale japonaise consiste à provoquer un choc thermique qui fissure l’émail des objets. Les pièces encore incandescentes sont ensuite enfumées pour teinter les craquelures. En perpétuelle évolution, elle travaille également le grès roux émaillé.
Horaires de l'exposition :
• mercredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h
• samedi de 10 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h
• dimanche de 10 h à 12 h en présence de l’artiste
Entrée libre
Port du masque obligatoire dans la salle
Exposition de peintures par Christelle Prat à l’espace culturel Carnot.
Avec une préférence pour la peinture à l'huile, son travail invite à découvrir l’instant présent à travers des œuvres représentant la chaise comme objet de questionnement entre espace intérieur et extérieur. Ses aquarelles jouent avec le sens des mots et illustrent l’esprit d’un moment.
Horaires de l'exposition :
L’exposition Notre berceau dans les étoiles est prête à vous accueillir ! Une sélection de livres sur le thème du ciel et de l’espace vous attend également à la bibliothèque.
Tous les atomes dont nous sommes constitués ont été créés dans les étoiles… Sur de magnifiques images de la NASA, cette exposition évoque le lien qui nous unit avec l’ensemble du cosmos.
Proposée par la ville d’Is-sur-Tille en partenariat avec la Médiathèque de Côte-d’Or et l’ALC section astronomie Valduc, l'exposition se tiendra du 3 au 30 août à l'espace culturel Carnot :
• mercredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h
• samedi de 10 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h
Entrée libre
L’exposition Notre berceau dans les étoiles est prête à vous accueillir ! Une sélection de livres sur le thème du ciel et de l’espace vous attend également à la bibliothèque.
Tous les atomes dont nous sommes constitués ont été créés dans les étoiles… Sur de magnifiques images de la NASA, cette exposition évoque le lien qui nous unit avec l’ensemble du cosmos.
Proposée par la ville d’Is-sur-Tille en partenariat avec la Médiathèque de Côte-d’Or et l’ALC section astronomie Valduc, l'exposition se tiendra du 3 au 30 août à l'espace culturel Carnot :
• mercredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h
• samedi de 10 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h
Entrée libre
L’exposition de Marc Jeudy se déroule actuellement à la salle d’exposition de l’espace culturel Carnot. (jusqu'au 28 octobre)
Marc Jeudy est un professionnel de la photographie qui a exercé à Is-sur-Tille de 1969 à 2005 puis à Villecomte.
Artiste de la photographie de renommée internationale, il est reconnu pour être un expert de la photo en noir et blanc. Il avait, notamment, réalisé des portraits de célébrités tels que Claude Nougaro, Philippe Noiret ou Arielle Dombasle, sans oublier non plus, les émouvantes images de la ville de Tchernobyl, 25 ans après le drame.
Les Natures mortes présentent dans cette exposition sont une originalité du photographe qui les met en valeur par des mises en scènes ou installations surprenantes et une coloration partielle du cliché à l'aide de procédés anciens dits "techniques de virages". Ainsi ces natures mortes prennent vie…
Les 35ème journées européennes du patrimoine ont été placées sous la thématique de l’art du partage. C’est pourquoi, la municipalité a proposé pour introduire ce week-end une exposition quelque peu atypique, puisqu’elle porte le thème non pas dans ses œuvres considérées individuellement, mais dans l’échange qu’elle représente. En effet, vous pourrez découvrir à l’Espace Carnot jusqu’au 7 octobre trois artistes qui partagent, outre l’amour de l’Art, la même fascination pour le papier, bien que leur cheminement soit très différent.
Bernd Nothen vient d’Allemagne. Depuis près de 40 années il ré-enchante le quotidien, l’ordinaire, en créant des collages, des assemblages de vieux papiers, de bribes d’affiches qu’il glane un peu partout. Le visiteur se plonge dans des petits détails qui cachent de véritables trésors iconographiques, des messages perdus…
Regis de Bengy, libraire, est un amoureux des livres et du papier. Des collages aux boîtes, les œuvres de Regis de Bengy sont de petits univers auxquels le regard des visiteurs donne vie. Il nous présente dans cette exposition des livres transformés. Il a en quelque sorte gardé le contenant, retiré le contenu, fait de mots et d’histoire pour y introduire une autre histoire qui sera, celle-ci plus visuelle et interpellera l’œil du visiteur
L’espace Carnot accueille l’exposition « Balades colorées 2018 » de l’association de peinture ALC Valduc jusqu’au 31 mai. Les différents peintres présenteront leurs réalisations d’aquarelles, d’huiles, d’acryliques ou pastels en se succédant tous les 7 jours.
Cette balade colorée 2018 est particulière puisqu’elle a aussi le signe d’un au revoir. En effet, Catherine Besnard qui dirige l’atelier de peinture depuis plus de 20 ans et son époux, Rémy Besnard, président de l’association quittent la région pour profiter des joies de la retraite en Bretagne, région natale de Rémy.
En 20 ans, Catherine Besnard aura fait partager sa passion des Arts plastiques et guider 87 artistes locaux. Mais cette dynamique, impulsée par Catherine, cette relation amicale animée autour de la création et l’envie de toujours s’améliorer dans son art va se poursuivre au sein de l’espace Carnot. Une nouvelle association a été créée pour cela, l’association Art’Is Peinture sous la présidence de Chantal Lépine.
Ce vendredi 28 novembre à l'espace culturel Carnot avait lieu l'inauguration de l'exposition « Abstractions photographiques » de Marc Jeudy. Le photographe, célèbre pour ses portraits d’artistes en noir et blanc ainsi que ses clichés de Tchernobyl, a pour cette exposition mis le numérique au service de son art pour créer un nouveau style à partir de détails d’objets quotidiens ou usuels, marqués par la rouille. A découvrir ou redécouvrir jusqu'au 14 décembre.
Les journées du patrimoine ont introduit cette année les commémorations du Centenaire de la présence américaine organisées par la ville d’Is-sur-Tille et soutenues par de nombreux partenaires.
Au cours de ce week-end, la façade de l’espace Carnot a été recouverte de l’œuvre de Sabine Witteman, Farewell. Cette œuvre est composée de six bannières regroupant 238 casques Brodie en mémoire aux 238 soldats américains décédés à l’hôpital du camp américain. Le bleu et le rouge, couleurs primaires, sont communes aux deux drapeaux, français et américain. Au centre se trouve les portraits du Maréchal Foch et celui du Général Pershing, ce dernier ayant été peint en direct devant le public.
L’exposition sur la présence américaine a été également inaugurée en présence des groupes de travail du Centenaire, d’élus et des partenaires financiers de la ville.
L’espace culturel Carnot accueille jusqu’au 11 juin l’exposition d’aquarelles de Michel Durost, un artiste peintre spoyen.
Michel Durost dessine et peint depuis sa jeunesse. Il a suivi les cours de formation générale artistique et d'architecture aux Arts appliqués de Beaune et aux Beaux-Arts de Dijon de 1957 à 1961. Il a commencé par la peinture à l'huile jusqu'en 1983 puis il s’est tourné vers l'aquarelle. Il peint sur le vif, d'un seul jet, dans la nature, au bord de l'eau, dans les rues des villes et villages, par tous les temps, parfois abrité dans sa voiture.
L’aquarelle est pour Michel Durost la technique la plus adaptée pour saisir une transparence, le reflet de l’eau ou une atmosphère particulière.
Dans cette exposition l’artiste dévoile la beauté de notre territoire à différents instants. Il propose des paysages sous la neige où les couleurs choisies sont douces et finement contrastées laissant naître une sensation d’apaisement et de tranquillité. On retrouve également des lieux d’Is-sur-Tille connus ou moins connus mais très identitaires, des paysages du Haut-Doubs ainsi que des paysages méditerranéens et bretons où Michel Durost aime la lumière qui en émane. Le choix des couleurs de toutes ses œuvres sont simplement belles et il y a un beau et délicat contraste entre les couleurs chaudes et froides qui attirent le regard. Les lignes essentielles des paysages sont marquées avec force. On retrouve également des paysages finement travaillés à l’encre de Chine.
Pour Hugo Pratt : «Une aquarelle n’est pas une histoire, c’est la traduction d’une sensation, d’un souvenir, d’un état d’âme.»
Michel Durost témoigne ainsi à travers ses peintures son émotion d’un instant que nous recevons pleinement.
L’artiste fait vivre et partager sa passion de l’art non seulement à travers ses propres expositions mais aussi à travers l’ESSOR (Association des artistes bourguignons) dont il fait parti depuis 1966. Il est aujourd’hui président et responsable du salon d'automne annuel.
L’espace culturel Carnot accueille jusqu’au 2 avril l’exposition « C’est plié » de Karim Zangar. Cet artiste issois, professeur de mathématiques au collège Paul-Fort expose pour la première fois.
Karim Zangar est autodidacte. De nature curieuse, il a toujours été particulièrement attiré par les arts. C’est au fil des années, après avoir découvert et admiré des œuvres, dans des expositions notamment, que l’envie de créer à son tour lui est venue. Voilà maintenant six ans que Karim découpe, plie, roule, peint, colle... Les matières principales qu’il utilise sont le papier journal, l’encre, la peinture acrylique et le carton.
Il a un intérêt particulier pour Vermeer Johannes, Picasso, Paul Klee, Per KirKely, l’art aborigène. On retrouve dans ses tableaux ces diverses influences.
Il aime entrer dans la démarche de certains artistes avec sa touche personnelle pour mieux les comprendre et « parce que ça lui correspond tout simplement ».
Les portraits constituent la majorité du genre de ses œuvres. Ce sont des personnages imaginaires au regard très expressifs. Ce sont des regards qui figent le spectateur, l’interpelle, l’interroge, l’alerte. Il y a également des regards sensuels, pensifs, des regards doux, remplis de sollicitude et d’altruisme. « Ce sont des regards qui nous parlent ».
Si les compositions abstraites et les portraits ainsi sculptés à l’aide de papier et de carton sont très originaux, ils révèlent surtout les sentiments de l’artiste et délivrent de multiples émotions.
Davide Cali écrivain suisse italien, dessinateur et scénariste d’albums jeunesse est venu « papoter » avec les élèves de l’école primaire Anatole-France à l’Espace culturel Carnot ou directement dans leur établissement. Le but était de lui montrer leur travail fait en amont en réalisant des dessins animés oralement avec à la base le livre de l’auteur « Moi, j’attends ». Un petit métrage fort bien réussi et bien présenté.
C’est ainsi que 92 enfants de CP, CE1, CE2 de l’école issoise ont pu faire connaissance avec Davide Cali. Cette rencontre était organisée par la médiathèque de Côte-d'Or qui a lancé un nouvel évènement intitulé « ça papote », en partenariat avec les bibliothèques de neuf communes dont Is-sur-Tille. Chaque année un auteur ou un illustrateur sera invité à partager son art avec les jeunes écoliers en partenariat avec les bibliothèques du réseau départemental.
Nadine Ginhoux adjointe du chef de service de la médiathèque de Côte-d’Or a expliqué « Autour de la venue de l’auteur Davide Cali, qui était présent dans ces neuf communes du 23 au 28 janvier, nous avons organisé des spectacles dont un le 25 janvier à Is-sur-Tille intitulé « Cousu de fil rouge » joué par la compagnie de l’éclaircie. Il y a eu aussi des ateliers avec des intervenants pour que les enfants comprennent mieux les thématiques abordées par l’auteur dans ses différents livres.
Souvent teintés d’humour, ses livres sont plein d’humanité et éveillent, chez les jeunes lecteurs, une réflexion sur des sujets profonds : l’amour, la guerre, la violence, les drames familiaux ou encore le monde du travail ».
L’Espace culturel Carnot accueille actuellement l’exposition de Maxim Kimerling jusqu’au 18 décembre.
Ce jeune artiste photographe renommé est né en 1983. Il a passé sa jeunesse à Freiburg, puis a fait des études de Sciences politiques et d'histoire des beaux-arts dans les universités de Jena, Mayence et Rome. Il vit aujourd’hui à Cologne et a réalisé de nombreuses expositions individuelles et collectives en Allemagne.
A travers ses photos, il livre des scènes de la rue, des instants de vies qui semblent à tous familiers. C’est un chasseur d’images, on l’imagine errer dans les rues à l’affût, guettant patiemment que la cible choisie effectue le geste, le mouvement ou prenne une attitude qui sera immortalisée. Le noir et blanc de ses œuvres accentue l’intemporalité de ces instants capturés.
Parfois la photo est retravaillée, redécoupée. Les personnages sont retirés de leur contexte et projetés dans un autre lieu. Ces mises en scène, pleine de poésie, sont étonnantes et surprenantes de réalité.
Même s’il sillonne l’Europe, appareil photo à la main, il affectionne en particulier l’Italie avec ses villes d’art, et sans doute sa dolce Vita, cette atmosphère particulière qui donne l’impression que le temps s’est arrêté.
Un peu à la manière de Robert Doisneau, Maxime Kimerling immortalise et révèle des moments simples du quotidien où la dimension humaine prime. C’est un poète de la rue, mais aussi un humoriste…
Exposition de sculptures - Isabelle Vervier
L’Espace culturel Carnot accueille jusqu’au 6 novembre l’exposition de sculptures d’Isabelle Vervier. C’est la première fois que cette artiste issoise, professeur des écoles, dévoile ses œuvres au public. Les sculptures qu’elle présente sont le fruit d’un travail qui a débuté il y a une vingtaine d’années avec des périodes plus ou moins actives. Isabelle Vervier est une autodidacte, elle effectue son chemin artistique seul, agrémenté de stages ou d’ateliers. Elle a notamment participé à l’Atelier Bleu à Meursault et plus récemment effectué un stage avec Florie Minot à Is-sur-Tille. Elle travaille la terre en fonction de ses humeurs et de ses différents instants de vie. Il en ressort des sculptures au relief parfois brut où l’on voit le façonnage par la main de l’artiste et l’aspect granuleux de la matière ou alors des sculptures plus lissées. Isabelle Vervier refuse les normes académiques, elle est guidée par ses envies et les premiers contacts qui se réalisent avec la terre au début de la création. Ses œuvres sont émaillées totalement, partiellement ou pas du tout. Ses sculptures sont principalement des bustes ou des personnages entiers. Il se dégage beaucoup de sensualité chez les couples et les femmes sculptés. D’autres sont des personnages plutôt drôles ou étranges, intrigants.
L’espace Carnot accueille jusqu’au 23 octobre l’exposition de Pierre Bassard « Les Chemins de l’imaginaire ». Pierre Bassard est un artiste renommé de la région Bourgogne-Franche-Comté. Il vit dans sa ville natale de Besançon.
Pierre Bassard se manifeste dès 1961 en Franche-Comté et dès 1963 à Paris avec le Groupe Hétéros. Il est sélectionné pour le Prix Fénéon à Paris en 1966. Depuis 1970, il réalise de nombreuses expositions tant à Paris qu’en province et à l’étranger, et participe à de nombreux salons.
L’artiste peintre a son univers bien à lui ou plutôt son écriture bien à lui. Ses peintures sont chacune une narration. Elles sont inspirées de ses songes, beaucoup de ses lectures et en particulier des contes, du monde de l’enfance.
Quelque soit la technique utilisée, la peinture à l’huile, l’aquarelle ou la gravure, Pierre Bassard l’utilise remarquablement. Son art ne se limite pas à la composition sur toile, il illustre également des livres d’arts et il s’adonne à l’écriture notamment la poésie. Il a également conçu les vitraux de la chapelle d’Anjeux en Haute Saône.
Au cours du vernissage de cette exposition, Riewert Ehrich, critique d’art et ami de Pierre Bassard a présenté l’artiste en concluant sur ses œuvres par cette phrase de Erich Kästner « Seulement celui qui devient adulte en restant enfant, est un être humain ».
Pierre Bassard emmène le public vers de doux instants de rêverie, de poésie et d’évasion.
L’espace Carnot accueille jusqu’au 16 mai l’exposition « Huile au couteau » d’Éliane Ruiz.
Éliane était enseignante, elle a commencé la peinture en 1969 et depuis 2007, date de la retraite, elle y consacre une grande partie de son temps. C’est d’un besoin de s’exprimer autrement que par des mots qu’est née cette passion. Si la peinture est pour l’artiste un grand moment d’évasion et de détente, ses compositions sont d’une grande rigueur et sont le résultat d’un travail de plusieurs années en autodidacte, enrichi de rencontres artistiques et agrémenté de quelques stages. En effet, pour cette autre partie de sa vie, Éliane a préféré l’école buissonnière à une école « conventionnelle ».
Les thèmes de ses œuvres sont diversifiés et dans cette exposition, on peut admirer aussi bien du figuratif que de l’abstrait. En effet, si on retrouve ses sujets favoris comme les fleurs, les paysages, les portraits humains et animaliers, Éliane présente ses premières œuvres abstraites qui, aujourd’hui, sont l’essentiel de son travail.
La technique de la peinture à l’huile au couteau lui permet d’obtenir des effets de matière et de texture. Elle « peint dans le frais », superposant, travaillant les différentes couches de peintures, grattant, lissant, mettant du relief et jouant avec les couleurs. Les différentes toiles sont éclatantes de couleur et de lumière.
Qu’elles soient figuratives ou pas, le public est dans un premier temps absorbé par ses œuvres, par la perspective et l’énergie des peintures abstraites, captivé par la gaieté des couleurs, la chaleur humaine et l’émotion qui se dégagent des toiles d’Éliane. Dans un deuxième temps lorsqu’on s’approche plus près des toiles, on est admiratif et curieux du travail de la matière.
Éliane Ruiz veut sa peinture « vive, gaie, riche en couleurs, présentant de multiples facettes ». Elle veut « étonner, séduire, réjouir l’œil du visiteur ».
L’espace Carnot accueille du 2 au 24 avril l’exposition de photographie « Rêvages » de Jessica Vuillaume. Cet artiste photographe dijonnaise est une passionnée de la photo depuis l’adolescence et en a fait aujourd’hui son métier.
On lui connait plusieurs expositions dont celle constituée de magnifiques photos prises sur la route des Pêcheurs au Bénin, lors d’un long séjour de 15 mois. On ressent chez Jessica une très grande attache à ce pays, à ces artisans pêcheurs. La présence du filet de pêche dans cette exposition qui a pris au piège quelques photos en est un joli clin d’œil.
Les photos de cette série « rêvages » ont été pour la plupart consues à partir des souvenirs de notre la photographe. A travers des objets ayant appartenu à des êtres chers ou des photos de paysages rappelant des instants de vie, Jessica immortalise son passé et celui de ses proches.
La technique de la surimpression de photos et le don particulier de Jessica dans leurs mises en scène, donnent cette impression d’instant figé dans le temps, nous rappellent à nos propres souvenirs et nous laissent songeurs.
Il se dégage des œuvres de Jessica Vuillaume une nostalgie, une poésie qui transcende les barrières de la langue.
L’exposition est ouverte aux heures d’ouverture de la bibliothèque et le dimanche de 14h00 à 17h00 avec la présence de l’artiste.
Exposition d’un bel univers de masques et de peintures à découvrir jusqu’au 13 décembre à la salle d’exposition de l’Espace Carnot par Diploé, peintre et artiste plasticienne. Le visiteur est invité dans un monde dédié au rêve, à l’enfance, au merveilleux, un monde rassurant, accueillant…
Les objets de la peinture de Diploé que sont les maisons, les arbres, les animaux, les têtes de bonhomme, les visages, le cirque, les routes sont les dessins de l’enfance. Les couleurs chaudes et éclatantes employées sont celles du bonheur. Le tout est composé avec subtilité. Les supports et matériaux sont divers : toiles, papiers, carton, bois, ficelles. L’acrylique, le collage sont les techniques utilisées.
Diploé laisse dans son œuvre une place importante aux masques. Les masques d’animaux sont les déguisements de l’enfance. Ils évoquent le besoin de l’enfant de développer son imaginaire « de faire comme si » et c’est une étape dans sa construction. Les Masques plus simples, plus sobres évoquent ceux de l’adulte, ce qui est camouflé dans l’intérieur profond de la personne et qui ne demande qu’à être révélé. C’est aussi ce qui a peut-être été cultivé pendant l’enfance et qui peut-être n’a pas pu encore être exprimé. Et c’est de cette dualité, entre ce qui est apparent et ce qui est caché qu’est né Diploé. Ce pseudonyme de cet artiste est emprunté du grec ancien diploos qui signifie double.
C’est donc dans un univers poétique, imaginaire et théâtral que s’exprime la peinture de Diploé, un monde qui finalement ne nous est pas tout à fait inconnu car il sommeille en chacun de nous.
La municipalité d’Is-sur-Tille accueille pour trois semaines l’exposition de photos argentiques « Les fils du Soleil » réalisées sur l’île de Taquilé au Pérou.
L’auteur de ces photos, Jean-Jacques Crance, était reporter-photographe et spécialiste de l’Amérique latine. Il a participé à de nombreux reportages en collaboration avec l’Ambassade de France au Pérou. Il a vécu sur l’’île de Taquilé et fait partie intégrante de la communauté.
Cette île vallonnée se situe sur le Lac Titicaca, le point culminant est à 4 050 mètres au-dessus du niveau de la mer. On y voit les sommets enneigés de Bolivie et les nuits claires rendent ce lieu idéal pour admirer les étoiles. La vie à Taquilé est encore largement épargnée par la modernité du continent. Il n’y a pas de voiture sur l’île, ni d’hôtel, et seuls quelques petits magasins vendent des produits de base. Les bougies ou les lampes de poche sont les principaux modes d’éclairage. Les habitants de Taquilé régulent leur vie en société en fonction du code moral Inca « ama sua, ama llulla, ama qhilla » (ne vole pas, ne mens pas, ne sois pas paresseux).
La culture est très animée à Taquilé, ce qui se reflète, entre autres, dans les costumes traditionnels qui sont portés par tout le monde. Taquilé est surtout connu pour son artisanat, de la plus haute qualité, non seulement au Pérou, mais aussi dans le monde. « Taquilé et son art textile » ont été inscrits sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'Unesco en 2008.
Jean-Jacques Crance était exceptionnellement autorisé par la communauté a porté le costume traditionnel ce qui réflètait le lien qu’il avait avec les habitants de cette île. Les portraits qu’il a réalisés traduisent l’intimité, la simplicité et la relation authentique qu’il avait avec les Taquileños. Le soleil est omniprésent sur l’ensemble des photos. Il illumine délicatement les visages, les scènes de la vie quotidienne. On le retrouve dans les regards, il vient souligner un bonheur simple, la générosité et la solidarité des habitants de cette île. Les Taquileños sont bien les fils du soleil, dignes héritiers des Incas.
Si aujourd’hui Jean-Jacques Crance n’est plus physiquement parmi nous, son âme est présente dans chacune de ses photos.
Rachel, l’auteur des poèmes qui accompagnent cette exposition décrit à merveille la quintessence de l’Art de la photo et en particulier l’œuvre du photographe.
Sylvie Lofficial la compagne de Jean-Jacques Crance et l’association Courantd’ERE nous a permis de découvrir en partie les photos de ce photographe parti trop tôt.
Exposition Espace Carnot jusqu’au 1er novembre !
Trois artistes ont eu la bonne idée de se réunir pour une exposition d'œuvres picturales, de sculptures, de céramiques et d'objets d’art design ou plutôt Re-design.
Sophie Muzart a créé son atelier Muzart Re-design qui se situe aujourd’hui à Bèze. Pourquoi le préfixe « re » ? Parce que l'artiste redonne vie à des objets usagés, les détourne de leur fonction première pour en faire des créations uniques. Elle récupère, réinsère, remodèle, recycle, réhabilite, restructure, recrée, repense, mais aussi rêve… Une marque, une trace, une bosse témoigne de la première vie de ces objets. La mise en lumière est réalisée avec du matériel électrique neuf et de première qualité respectant les normes de sécurité et assurant la viabilité de l'œuvre.
C’est finalement dans un style contemporain que Sophie Muzart réalise ses œuvres à partir d’objets anciens à qui elle redonne « une âme ».
L’espace Carnot accueille actuellement l’exposition de Myriam DRIZARD jusqu’au 11 mai. Myriam nous vient de la Vallée de la Loue , son atelier est établi à Ornans, petite ville du Doubs chargée d’histoire et entourée de magnifique paysage et où la peinture y a trouvé toute sa place. C’est la ville natale de Gustave Courbet. Aujourd’hui entre musées et galeries, la ville d’Ornans offre la possibilité de découvrir ou redécouvrir des peintres reconnus et accorde une grande place à nos peintres contemporains. Myriam Drizard a notamment été la première artiste invitée par le Musée Courbet à exposer ses œuvres dans le cadre de la ferme de Flagey. Notre artiste est diplômée des Écoles des Beaux-Arts de Besançon et Lyon ainsi que de l'École des Arts décoratifs de Strasbourg, elle est lauréate du prix du Musée du Louvre "créer d'après les maîtres".
Après avoir exploré la figuration avec personnages Myriam Drizard a porté son regard sur les paysages et couleurs de la Vallée de la Loue pour ensuite traduire les impressions de cieux et nuées. Quelque soit le genre, portrait, nu ou paysage c’est l’énergie et la force qui se dégage en premier des œuvres de Myriam Drizard. C’est « une peinture gestuelle » comme elle le décrit avec pudeur. Pastels, encres, pigments, sont parfois combinés avec différentes matières comme le sable pour accrocher la lumière et la couleur et donner plus de vie à sa peinture.
Du 4 au 15 avril dernier, les peintures à l'encre de Chine de Lu Yi-Ling étaient exposées à l'Espace Carnot
Lu Yi-Ling est diplomé en art et en restauration de l’art de l’université de Huafan (Taiwan). Elle s’est consacrée à l’apprentissage des techniques de peinture à l’encre de Chine pendant 6 ans auprès de son professeur Qin Lai-Chun .
Le vernissage de l’exposition de Bénédicte Nagot-Smeeckaert a eu lieu jeudi 12 mars.
Vous pourrez admirer ses œuvres jusqu’au 29 mars inclu.
Notre artiste locale a débuté ce vernissage en rendant un hommage à son beau-frère Alain qui l’a beaucoup encouragé dans ce travail de la terre. Quelques soit les représentations, celle du monde animal, celles de personnages imaginaires, celles de personnages réels et mythiques, chaque sculpture véhicule un message.
De chaque attitude choisi, de chaque geste et mouvement, de chaque position, de chaque expression de visage, de chaque regard se dégage une certaine spiritualité, une émotion, un apaisement.
A travers ses œuvres Bénédicte retranscrit son chemin intérieur et son rapport au monde.
« Partant de la Terre, modeler en laissant s’exprimer les mains, et le cœur jusqu’à trouver l’Âme » Bénédicte Nagot