Retour sur l'actualité

Journée du patrimoine.

Dans le cadre des Journées européennes du patrimoine la municipalité d’Is-sur-Tille a proposé une balade  présentant les édifices le long des biefs. Le parcours a été construit et commenté par René Perrat membre de la société d’histoire Tille-Ignon qui en plus de ses connaissances ne manque pas d’anecdotes cocasses qui ont agrémenté l’histoire de notre cité. Une visite du colombier habituellement fermé au public a pu être possible à l’occasion de cette journée.
Un peu d’histoire : L’Ignon qui traverse Is-sur-Tille a permis au fil des siècles la création de quatre biefs qui aujourd’hui constituent le patrimoine et l’identité de notre ville. Pendant des siècles l’énergie hydraulique fut la force essentielle utilisée dans l’industrie et l’artisanat. Papeteries, tanneries, moulins à grain, menuiseries, fabrique de dérailleurs à bicyclette... se sont installés aux bords des biefs de notre ville. Il existe des preuves d’existence de moulins sur les biefs des Courtines et Jeans de Norges dès 1185 et dès 1312 pour le bief de Villecharles. À partir de 1566, le bief de la Forge faisait fonctionner un foulon. Les biefs avaient également une utilité domestique. Le 23 janvier 1793, la municipalité signale cinq moulins à eau. Le 3 mars 1958, quatre usines sont répertoriées soit deux moulins, une huilerie et un battoir à écorce.
De nos jours, nous retrouvons des maisons, des édifices au bord des biefs qui ont fait l’histoire d’Is-sur-tille. Les petits ponts et viviers privés, les lavoirs, les ponts et les passerelles viennent enjoliver notre ville.

Journée du patrimoine.

Cette année, le ministre de la Culture et de la communication a choisi de placer les Journées européennes du patrimoine sous le thème : Le patrimoine du XXIème siècle, une histoire d'avenir. C’était l’occasion pour la municipalité de présenter le projet de l’Écoquartier Ami  que l’on voit comme un modèle de reconversion de site industriel. Une nouvelle page s’inscrit dans l’histoire d’Is-sur-Tille et de Marcilly-sur-Tille sur ce site qui pendant 60 ans a vu s’agrandir l’entreprise familiale Lescure, les Ateliers Mécaniques Issois (AMI), devenus par la suite la société Linpac-Ami et où beaucoup de générations d’Issois ont travaillé avant la fermeture de l’établissement en 2006.
Ce dimanche a donc débuté une exposition sur ce futur écoquartier avec la présence de Nicolas Golmard chef de projet de la Société publique locale du Seuil de Bourgogne qui a pu répondre aux questions des visiteurs. Cette exposition se déroulera jusqu’au 10 octobre aux heures d’ouverture de la bibliothèque.

Vous pouvez y découvrir les fondamentaux du projet, des maquettes, des photos archivées depuis 2006 et  une vidéo récemment réalisée présentant une vue aérienne en 3D du site. Un historique de ce lieu est également présenté.

Du messager au facteur, une exposition à prendre à la lettre
Exposition réalisée par Jenry Camus, ancien chargé des expositions au Musée de la Poste à Paris. Il sera présent le dimanche 18 septembre de 15 h à 17 h 30.
À travers cette exposition Jenry Camus retrace l’histoire d’un métier, celui d’un personnage qui encore aujourd’hui est très attendu et aimé, le facteur. Du messager le plus connu de l’Antiquité, le grec Philippidès, le coureur de Marathon (490 avant J.C.), à la banque Postale de 2005, Jenry Camus nous fait découvrir avec passion l’évolution du rôle, des supports et moyens de locomotion de ce métier si important. Si de tout temps l’homme a cherché à envoyer des messages, la création de la Poste aux chevaux sous Louis XI  puis celle de la Poste aux lettres sous Henri IV marquent un véritable tournant dans l’organisation de la transmission du courrier en France avec des délais plus rapides. C’est en 1638 qu’apparaît le nom de facteur. Les facteurs ruraux arriveront en 1830 et le premier timbre-poste est créé en 1848. Quant aux cartes postales, elles apparaîtront en décembre 1872. Les premières factrices seront présentes
durant la guerre de 1914-1918 par la force des choses, de nombreux facteurs seront actifs pour la Résistance pendant la seconde Guerre mondiale. Dans les années 50, le trafic postal explose, le parc automobile s’accroît avec la deudeuche de 1952 puis la R4 en 1965... Si depuis 1967, le facteur est devenu le préposé, il restera toujours pour tous le facteur ou la factrice au service des usagers.
« Je suis en fantaisie d’admirer l’honnêté de ces messieurs les postillons, qui sont incessamment sur les chemins pour porter et reporter nos lettres. Quelle belle invention que la Poste ! »
Madame de Sévigné à sa fille Madame de Grignan (1671)
« Le facteur est dans un pays le grand distributeur de joie et de chagrin. C’est une manière de Père Bon Dieu, avec l’éternité en moins, les guêtres et le képi en plus.»
Gaston Roupnel (1911)

Journées européennes du Patrimoine

« Le thème de cette année « Patrimoine et Citoyenneté » nous renvoie aux sources même de cette manifestation créée en 1984 : celle d’une appropriation par tous d’un bien commun, d’une histoire commune. Le Patrimoine et la citoyenneté sont deux notions dont la jonction raconte notre histoire, notre passé, mais dessine aussi notre présent et notre avenir. » Audrey Azoulay, Ministre de la Culture et de la Communication.

La municipalité a proposé une balade dès le matin commentée par René Perrat, membre de la société d’Histoire Tille Ignon, autour de bâtiments qui ont conduit à la construction de l’Identité d’Is-sur-Tille. « Les arbres de la Liberté  à Is-sur-Tille », de leur origine de plantation à aujourd’hui, ont également été évoqués. Le plus vieux est celui de l’Allée Jean-Moulin, planté en 1948 à l’occasion du centenaire de la troisième révolution française. En lien avec l’exposition « Du Messager au facteur, Une exposition à prendre à la lettre » qui est actuellement à l’Espace Carnot, cette promenade s’est terminée par la découverte des anciens bâtiments postaux qui se sont succédés au fil des siècles.

Les journées du patrimoine ont introduit cette année les commémorations du Centenaire de la présence américaine organisées par la ville d’Is-sur-Tille et soutenues par de nombreux partenaires.

Au cours de ce week-end, la façade de l’espace Carnot a été recouverte de l’œuvre de Sabine Witteman, Farewell. Cette œuvre est composée de six bannières regroupant 238 casques Brodie en mémoire aux 238 soldats américains décédés à l’hôpital du camp américain. Le bleu et le rouge, couleurs primaires, sont communes aux deux drapeaux, français et américain. Au centre se trouve les portraits du Maréchal Foch et celui du Général Pershing, ce dernier ayant été peint en direct devant le public.

L’exposition sur la présence américaine a été également inaugurée en présence des groupes de travail du Centenaire, d’élus et des partenaires financiers de la ville.

Depuis plusieurs années maintenant la ville d’Is-sur-Tille organise avec la Société d’Histoire Tille et Ignon une découverte de l’histoire d’Is-sur-Tille à travers ses bâtiments, ses personnages, ses rues, ses différents lieux et anecdotes. C’est toujours un agréable moment de partage entre visiteurs et accompagnateurs. Cette année René Perrat, vice-président de la société d’histoire, a évoqué plus particulièrement l’histoire de l’Eglise et du Colombier.

Ce dimanche 22 septembre 2019 a été inauguré l’orgue d’Is-sur-Tille à l’église Saint-Léger.

Cette célébration vient couronner 22 ans de ténacité de l’association pour un orgue d’Is-sur-Tille (AOIS) qui livre aujourd’hui à la ville d’Is-sur-Tille et à la paroisse Is-Grancey un instrument unique, un orgue d’origine anglaise datant de 1886 créé par Banfield. Sa restauration minutieuse et choyée est l’œuvre du facteur d’Orgue Nicolas Martel.

L’inauguration a débuté par les discours de Claude Rousseaux, présidente de l’AOIS, de Thierry Darphin, maire d’Is-sur-Tille, Charles Barrière, conseiller départemental et Anne Liotard représentant l’équipe paroissiale d’animation. Ces discours ont été entrecoupés de chant par les Guides de la deuxième compagnie d’Is-sur-Tille et par la chorale du Vallon, le Chœur des Hommes. Les membres de l’AOIS ont ensuite remis les clés de l’orgue à Thierry Darphin ainsi qu’au père Albert Zougrana, curé de la paroisse puis la plaque commémorative nommant tous les bénévoles et donateurs a été dévoilée.

Journée européenne du patrimoine

Ce dimanche 20 septembre, la ville a proposé deux balades à travers des bribes de l’histoire d’Is-sur-Tille.

Les parcours commentés par René Perrat, membre de la Société d’histoire Tille-Ignon, ont permis de découvrir ou redécouvrir quelques moments de l’histoire de la commune ainsi que ses bâtisses et son patrimoine naturel.

Journées européennes du patrimoine
Plus d'informations ici

• Exposition
"Napoléon, 1er empire, une époque, un héritage"
du samedi 18 septembre au dimanche 17 octobre
à la bibliothèque municipale

• Balade sous l'empire
dimanche 19 septembre, à 9 h 30 et 14 h
devant la mairie, place Général-Leclerc

Cette année, les journées du Patrimoine à Is-sur-Tille étaient axées autour de l’époque Napoléonienne à l’occasion du bicentenaire de la mort de Napoléon Bonaparte.  
Une balade commentée par René Perrat, membre de la SHTI (Société d'histoire Tille-Ignon), était proposée, sur les traces de deux illustres généraux de l’empire, François Louis Bouchu et Joseph Claude Marguerite Charbonnel. La ville d’Is-sur-Tille doit aujourd’hui une partie de son patrimoine architectural au couple Charbonnel.
Des investigations à l’intérieur du kiosque de la Roseraie ont mis en évidence un ancien décor sous une couche de peinture représentant des palmes de la légion d’honneur.  Les visiteurs ont pu découvrir leurs restaurations.
La balade s’est arrêtée à l’exposition de l’espace culturel Carnot sur la première moitié du 19e siècle qui donne un aperçu des mesures mises en place sous Napoléon Bonaparte pour réorganiser la France. Elle présente également les généraux de l’empereur en lien avec notre ville et l’œuvre architectural de la comtesse Mélanie Charbonnel après le décès de son époux.
L’AOIs (Amis de l’orgue d’Is-sur-Tille) a présenté l’orgue d’Is-sur-Tille, patrimoine acquis il y a deux ans, sous différents angles : son histoire, sa composition et ses différents jeux. Cette présentation était animée par Claude Rousseaux, André Boillot et Jean-Roland Rousseaux pour le plus grand plaisir des grands et des petits.

Plusieurs animations ont été proposées à Is-sur-Tille lors des journées du patrimoine :
► jeux proposés par la ludothèque autour du patrimoine culturel et architectural
► visites libres des différents bâtiments du patrimoine Charbonnel récemment rénovés (Asile Charbonnel, Roseraie, kiosque et chapelle Saint-Charles)
► présentation de l'orgue d'Is-sur-Tille par l'association les Amis de l'orgue
► jeu de piste en plein air "Le trésor de la comtesse Charbonnel"

Retour sur les journées du patrimoine

Lors des journées du patrimoines organisées les samedi 16 et dimanche 17 septembre, plusieurs animations ont été proposées comme :

► des visites et auditions commentées par l'association de l'orgue d'Is-sur-Tille
► des balades commentées sur la ville par René Perrat
► une exposition sur le thème "Retour vers les écoles" présente jusqu'au 31 octobre
► des jeux de piste via une application mobile Baludik sur les thèmes de l'histoire des arbres à Is-sur-Tille et sur la famille Charbonnel
► des  visites libres de la chapelle Saint-Charles