L’exposition de Marc Jeudy se déroule actuellement à la salle d’exposition de l’espace culturel Carnot. (jusqu'au 28 octobre)
Marc Jeudy est un professionnel de la photographie qui a exercé à Is-sur-Tille de 1969 à 2005 puis à Villecomte.
Artiste de la photographie de renommée internationale, il est reconnu pour être un expert de la photo en noir et blanc. Il avait, notamment, réalisé des portraits de célébrités tels que Claude Nougaro, Philippe Noiret ou Arielle Dombasle, sans oublier non plus, les émouvantes images de la ville de Tchernobyl, 25 ans après le drame.
Les Natures mortes présentent dans cette exposition sont une originalité du photographe qui les met en valeur par des mises en scènes ou installations surprenantes et une coloration partielle du cliché à l'aide de procédés anciens dits "techniques de virages". Ainsi ces natures mortes prennent vie…
Retour sur l'actualité
Samedi 19 novembre 2016, le Premier forum de la rénovation énergétique de l'habitat du Pays Seine-et-Tilles a accueilli toute la journée plus d'une centaine de personnes. Celles-ci sont venues afin de concrétiser leurs projets de rénovation. Le choix était au rendez-vous puisque vingt professionnels RGE locaux (charpentier, menuiseries, isolations extérieures, isolation intérieure, plombiers, couvreur zingueur...), banques et assurances étaient présents pour conseiller et orienter les propriétaires. Le Point Réno a tenu une permanence exceptionnelle pour guider les particuliers et les aider à élaborer leurs projets que ce soit pour le montage administratif et/ou pour l'élaboration de leur budget de rénovation.
L’Espace culturel Carnot accueille actuellement l’exposition de Maxim Kimerling jusqu’au 18 décembre.
Ce jeune artiste photographe renommé est né en 1983. Il a passé sa jeunesse à Freiburg, puis a fait des études de Sciences politiques et d'histoire des beaux-arts dans les universités de Jena, Mayence et Rome. Il vit aujourd’hui à Cologne et a réalisé de nombreuses expositions individuelles et collectives en Allemagne.
A travers ses photos, il livre des scènes de la rue, des instants de vies qui semblent à tous familiers. C’est un chasseur d’images, on l’imagine errer dans les rues à l’affût, guettant patiemment que la cible choisie effectue le geste, le mouvement ou prenne une attitude qui sera immortalisée. Le noir et blanc de ses œuvres accentue l’intemporalité de ces instants capturés.
Parfois la photo est retravaillée, redécoupée. Les personnages sont retirés de leur contexte et projetés dans un autre lieu. Ces mises en scène, pleine de poésie, sont étonnantes et surprenantes de réalité.
Même s’il sillonne l’Europe, appareil photo à la main, il affectionne en particulier l’Italie avec ses villes d’art, et sans doute sa dolce Vita, cette atmosphère particulière qui donne l’impression que le temps s’est arrêté.
Un peu à la manière de Robert Doisneau, Maxime Kimerling immortalise et révèle des moments simples du quotidien où la dimension humaine prime. C’est un poète de la rue, mais aussi un humoriste…
L’espace culturel Carnot accueille jusqu’au 2 avril l’exposition « C’est plié » de Karim Zangar. Cet artiste issois, professeur de mathématiques au collège Paul-Fort expose pour la première fois.
Karim Zangar est autodidacte. De nature curieuse, il a toujours été particulièrement attiré par les arts. C’est au fil des années, après avoir découvert et admiré des œuvres, dans des expositions notamment, que l’envie de créer à son tour lui est venue. Voilà maintenant six ans que Karim découpe, plie, roule, peint, colle... Les matières principales qu’il utilise sont le papier journal, l’encre, la peinture acrylique et le carton.
Il a un intérêt particulier pour Vermeer Johannes, Picasso, Paul Klee, Per KirKely, l’art aborigène. On retrouve dans ses tableaux ces diverses influences.
Il aime entrer dans la démarche de certains artistes avec sa touche personnelle pour mieux les comprendre et « parce que ça lui correspond tout simplement ».
Les portraits constituent la majorité du genre de ses œuvres. Ce sont des personnages imaginaires au regard très expressifs. Ce sont des regards qui figent le spectateur, l’interpelle, l’interroge, l’alerte. Il y a également des regards sensuels, pensifs, des regards doux, remplis de sollicitude et d’altruisme. « Ce sont des regards qui nous parlent ».
Si les compositions abstraites et les portraits ainsi sculptés à l’aide de papier et de carton sont très originaux, ils révèlent surtout les sentiments de l’artiste et délivrent de multiples émotions.
L’espace culturel Carnot accueille jusqu’au 11 juin l’exposition d’aquarelles de Michel Durost, un artiste peintre spoyen.
Michel Durost dessine et peint depuis sa jeunesse. Il a suivi les cours de formation générale artistique et d'architecture aux Arts appliqués de Beaune et aux Beaux-Arts de Dijon de 1957 à 1961. Il a commencé par la peinture à l'huile jusqu'en 1983 puis il s’est tourné vers l'aquarelle. Il peint sur le vif, d'un seul jet, dans la nature, au bord de l'eau, dans les rues des villes et villages, par tous les temps, parfois abrité dans sa voiture.
L’aquarelle est pour Michel Durost la technique la plus adaptée pour saisir une transparence, le reflet de l’eau ou une atmosphère particulière.
Dans cette exposition l’artiste dévoile la beauté de notre territoire à différents instants. Il propose des paysages sous la neige où les couleurs choisies sont douces et finement contrastées laissant naître une sensation d’apaisement et de tranquillité. On retrouve également des lieux d’Is-sur-Tille connus ou moins connus mais très identitaires, des paysages du Haut-Doubs ainsi que des paysages méditerranéens et bretons où Michel Durost aime la lumière qui en émane. Le choix des couleurs de toutes ses œuvres sont simplement belles et il y a un beau et délicat contraste entre les couleurs chaudes et froides qui attirent le regard. Les lignes essentielles des paysages sont marquées avec force. On retrouve également des paysages finement travaillés à l’encre de Chine.
Pour Hugo Pratt : «Une aquarelle n’est pas une histoire, c’est la traduction d’une sensation, d’un souvenir, d’un état d’âme.»
Michel Durost témoigne ainsi à travers ses peintures son émotion d’un instant que nous recevons pleinement.
L’artiste fait vivre et partager sa passion de l’art non seulement à travers ses propres expositions mais aussi à travers l’ESSOR (Association des artistes bourguignons) dont il fait parti depuis 1966. Il est aujourd’hui président et responsable du salon d'automne annuel.
Dans le cadre du développement de son réseau de transport de gaz naturel, GRT gaz a engagé, sur le territoire, des travaux de grande ampleur : installer un nouveau gazoduc en Val-de-Saône sur 188 km. Préalablement, l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) a réalisé un diagnostic archéologique sur le tracé de la canalisation suivi d’une quarantaine de fouilles archéologiques.
Les journées nationales de l’archéologie furent l’occasion de montrer les premiers résultats de ces recherches.
Lors de la conférence qui a lieu à la salle de l’Orangerie le 16 juin, Frédéric Devevey et Carole Fossurier, archéologues de l’Inrap, ont dévoilé le village mérovingien découvert à Orville, une exploitation agricole gallo-romaine à Véronnes ainsi que les tombes monumentales que sont les tumulus découverts à Lux.
Ces recherches sont également exposées à l’espace culturel Carnot jusqu’au 19 août.
De la chasse préhistorique à l’assèchement des marais de la Tille en passant par l’agriculture gallo-romaine, les archéologues de l’Inrap proposent au public, à travers cette exposition, de suivre le tracé du gazoduc pour voyager dans le temps.
Sont dévoilés entre autres : des vestiges de l’âge des métaux et des vestiges préhistoriques à Ciel et à Selongey, un atelier de poteries et de tuileries à Broin, des traces d’une villa à Magny-sur-Tille, un site rural du Haut-Empire à Genlis et à Izier, une villa à Beire-le-Châtel, le travail du Chanvre à Arc-sur-Tille, des vestiges d’habitats mérovingiens à Marliens, etc.
Samedi 24 mars, la désormais traditionnelle Journée du livre, organisée par la société d’Histoire Tille-Ignon, a connu un véritable succès.
De nombreux exposants étaient rassemblés à la salle des capucins. Livres anciens, ouvrages d’écrivains régionaux et locaux, littérature de jeunesse, romans, documentaires, bandes dessinées, vielles affiches, cartes postale… : un choix important d’ouvrages était présenté pour satisfaire le plus grand nombre de visiteurs.
L’espace Carnot accueille l’exposition « Balades colorées 2018 » de l’association de peinture ALC Valduc jusqu’au 31 mai. Les différents peintres présenteront leurs réalisations d’aquarelles, d’huiles, d’acryliques ou pastels en se succédant tous les 7 jours.
Cette balade colorée 2018 est particulière puisqu’elle a aussi le signe d’un au revoir. En effet, Catherine Besnard qui dirige l’atelier de peinture depuis plus de 20 ans et son époux, Rémy Besnard, président de l’association quittent la région pour profiter des joies de la retraite en Bretagne, région natale de Rémy.
En 20 ans, Catherine Besnard aura fait partager sa passion des Arts plastiques et guider 87 artistes locaux. Mais cette dynamique, impulsée par Catherine, cette relation amicale animée autour de la création et l’envie de toujours s’améliorer dans son art va se poursuivre au sein de l’espace Carnot. Une nouvelle association a été créée pour cela, l’association Art’Is Peinture sous la présidence de Chantal Lépine.
Les 35ème journées européennes du patrimoine ont été placées sous la thématique de l’art du partage. C’est pourquoi, la municipalité a proposé pour introduire ce week-end une exposition quelque peu atypique, puisqu’elle porte le thème non pas dans ses œuvres considérées individuellement, mais dans l’échange qu’elle représente. En effet, vous pourrez découvrir à l’Espace Carnot jusqu’au 7 octobre trois artistes qui partagent, outre l’amour de l’Art, la même fascination pour le papier, bien que leur cheminement soit très différent.
Bernd Nothen vient d’Allemagne. Depuis près de 40 années il ré-enchante le quotidien, l’ordinaire, en créant des collages, des assemblages de vieux papiers, de bribes d’affiches qu’il glane un peu partout. Le visiteur se plonge dans des petits détails qui cachent de véritables trésors iconographiques, des messages perdus…
Regis de Bengy, libraire, est un amoureux des livres et du papier. Des collages aux boîtes, les œuvres de Regis de Bengy sont de petits univers auxquels le regard des visiteurs donne vie. Il nous présente dans cette exposition des livres transformés. Il a en quelque sorte gardé le contenant, retiré le contenu, fait de mots et d’histoire pour y introduire une autre histoire qui sera, celle-ci plus visuelle et interpellera l’œil du visiteur
Entre le 8 et le 11 octobre, une exposition sur les rapaces nocturnes a lieu à la salle de l’Orangerie. Animée par Monsieur Perrot de l’association Asio noctua, elle a été présentée à plus de 700 élèves, soit 25 classes des trois écoles d’Is-sur-Tille qui ont fait le déplacement afin de participer à l'animation et d’admirer les nombreuses photos de hiboux ou de chouettes.
Cette initiative était complétée par une conférence, le mardi 9 octobre. Environ 70 personnes sont venues écouter l’exposé proposé par l’association la Choue.
Exposition de sculptures - Isabelle Vervier
L’Espace culturel Carnot accueille jusqu’au 6 novembre l’exposition de sculptures d’Isabelle Vervier. C’est la première fois que cette artiste issoise, professeur des écoles, dévoile ses œuvres au public. Les sculptures qu’elle présente sont le fruit d’un travail qui a débuté il y a une vingtaine d’années avec des périodes plus ou moins actives. Isabelle Vervier est une autodidacte, elle effectue son chemin artistique seul, agrémenté de stages ou d’ateliers. Elle a notamment participé à l’Atelier Bleu à Meursault et plus récemment effectué un stage avec Florie Minot à Is-sur-Tille. Elle travaille la terre en fonction de ses humeurs et de ses différents instants de vie. Il en ressort des sculptures au relief parfois brut où l’on voit le façonnage par la main de l’artiste et l’aspect granuleux de la matière ou alors des sculptures plus lissées. Isabelle Vervier refuse les normes académiques, elle est guidée par ses envies et les premiers contacts qui se réalisent avec la terre au début de la création. Ses œuvres sont émaillées totalement, partiellement ou pas du tout. Ses sculptures sont principalement des bustes ou des personnages entiers. Il se dégage beaucoup de sensualité chez les couples et les femmes sculptés. D’autres sont des personnages plutôt drôles ou étranges, intrigants.
L’Espace culturel Carnot accueille l’exposition « de l’Atlantique au Pacifique » de Popi Tawen jusqu’au 5 mai.
Popi Tawen illustre à travers cette exposition de dessins et photos un long voyage de deux ans et demi à travers le Pérou, la Bolivie, la Colombie, l’Équateur, l’Argentine, le Mexique et le Chili.
C’est au départ de cette longue aventure en Amérique du Sud, dans l’aéroport de Madrid où elle faisait escale, que notre artiste a sorti un crayon et une feuille de papier et a commencé à dessiner pour patienter. Depuis, elle n’a plus lâché le crayon.
Is-sur-Tille, ses êtres et ses pierres, 30 ans après.
Marc Jeudy présente jusqu’au 10 juin à l’Espace culturel Carnot son exposition « Is-sur-Tille, ses êtres et ses pierres, 30 ans après ». Le photographe issois, de renommée nationale propose à travers différents clichés de se replonger près de 30 ans en arrière. C’est avec beaucoup de nostalgie et d’émotion que les visiteurs peuvent découvrir tous ces portraits d’hommes et de femmes dont certains ne sont plus là aujourd’hui ainsi que différents lieux d’Is-sur-Tille qui ont bien changé. Marc Jeudy a immortalisé ces visages, ces lieux, ces instants de vie avec beaucoup de cœur, talent et sensibilité. À travers cette exposition, les souvenirs remontent à la surface.
L’espace culturel Carnot accueille jusqu’au 10 novembre une exposition de photos sur le monde minéral et les volcans par Didier Coulichet et Catherine Frochot.
Ces deux photographes sont deux grands voyageurs, deux passionnés des beautés de la nature. Ils composent tous les deux avec les formes et les couleurs que la nature leur offre au gré de leurs voyages pour réaliser de magnifiques photos.
Catherine Frochot sillonne dès qu’elle le peut les volcans en activité des quatre coins du monde et nous fait découvrir aujourd’hui ces paysages volcaniques diverses, parfois paisible, parfois en éruption, parfois sombre, et où parfois émergent des couleurs vives et surprenantes.
Didier Coulichet est quant à lui un passionné de la macrophotographie et du monde minéral. Il photographie les minéraux dans leur détail réalisant ainsi en quelque sorte des paysages du monde minéral, des tableaux colorés aux multiples facettes.
Les deux artistes, par leur regard sensible, dévoilent ainsi des images insolites.
L’exposition Notre berceau dans les étoiles est prête à vous accueillir ! Une sélection de livres sur le thème du ciel et de l’espace vous attend également à la bibliothèque.
Tous les atomes dont nous sommes constitués ont été créés dans les étoiles… Sur de magnifiques images de la NASA, cette exposition évoque le lien qui nous unit avec l’ensemble du cosmos.
Proposée par la ville d’Is-sur-Tille en partenariat avec la Médiathèque de Côte-d’Or et l’ALC section astronomie Valduc, l'exposition se tiendra du 3 au 30 août à l'espace culturel Carnot :
• mercredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h
• samedi de 10 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h
Entrée libre
L’exposition Notre berceau dans les étoiles est prête à vous accueillir ! Une sélection de livres sur le thème du ciel et de l’espace vous attend également à la bibliothèque.
Tous les atomes dont nous sommes constitués ont été créés dans les étoiles… Sur de magnifiques images de la NASA, cette exposition évoque le lien qui nous unit avec l’ensemble du cosmos.
Proposée par la ville d’Is-sur-Tille en partenariat avec la Médiathèque de Côte-d’Or et l’ALC section astronomie Valduc, l'exposition se tiendra du 3 au 30 août à l'espace culturel Carnot :
• mercredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h
• samedi de 10 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h
Entrée libre
Exposition de peintures par Christelle Prat à l’espace culturel Carnot.
Avec une préférence pour la peinture à l'huile, son travail invite à découvrir l’instant présent à travers des œuvres représentant la chaise comme objet de questionnement entre espace intérieur et extérieur. Ses aquarelles jouent avec le sens des mots et illustrent l’esprit d’un moment.
Horaires de l'exposition :
Exposition « Raku et grès émaillé » à l’espace culturel Carnot du 3 octobre au 1er novembre, par Florie Minot. ⚠️ Les dates de l'exposition ont été prolongées.
Objets utilitaires ou décoratifs, les créations céramiques de Florie Minot se déclinent sous deux techniques au rendu très différent. Formée au lycée polyvalent d'arts, design et céramique Henry Moisand en Côte-d’Or, elle travaille depuis plusieurs années le Raku. Cette technique de cuisson ancestrale japonaise consiste à provoquer un choc thermique qui fissure l’émail des objets. Les pièces encore incandescentes sont ensuite enfumées pour teinter les craquelures. En perpétuelle évolution, elle travaille également le grès roux émaillé.
Horaires de l'exposition :
• mercredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h
• samedi de 10 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h
• dimanche de 10 h à 12 h en présence de l’artiste
Entrée libre
Port du masque obligatoire dans la salle
Exposition proposée du 23 octobre au 14 novembre à l'espace culturel Carnot
Vendredi 22 octobre, le vernissage de l'exposition de Brigitte Chassang, céramiste, a eu lieu à l'espace culturel Carnot. Ancienne enseignante au lycée Henry Moisand formant aux métiers de la céramique à Longchamps, son atelier se trouve chez elle, à Foncegrive.
Brigitte cuit ses différentes poteries à très haute température (1 280 à 1 320°C) pendant trois jours consécutifs sans interruption. La conduite de la cuisson jusqu’à son terme est un véritable savoir faire. Cette technique d’origine orientale est pratiquée depuis des millénaires.
La municipalité d’Is-sur-Tille accueille pour trois semaines l’exposition de photos argentiques « Les fils du Soleil » réalisées sur l’île de Taquilé au Pérou.
L’auteur de ces photos, Jean-Jacques Crance, était reporter-photographe et spécialiste de l’Amérique latine. Il a participé à de nombreux reportages en collaboration avec l’Ambassade de France au Pérou. Il a vécu sur l’’île de Taquilé et fait partie intégrante de la communauté.
Cette île vallonnée se situe sur le Lac Titicaca, le point culminant est à 4 050 mètres au-dessus du niveau de la mer. On y voit les sommets enneigés de Bolivie et les nuits claires rendent ce lieu idéal pour admirer les étoiles. La vie à Taquilé est encore largement épargnée par la modernité du continent. Il n’y a pas de voiture sur l’île, ni d’hôtel, et seuls quelques petits magasins vendent des produits de base. Les bougies ou les lampes de poche sont les principaux modes d’éclairage. Les habitants de Taquilé régulent leur vie en société en fonction du code moral Inca « ama sua, ama llulla, ama qhilla » (ne vole pas, ne mens pas, ne sois pas paresseux).
La culture est très animée à Taquilé, ce qui se reflète, entre autres, dans les costumes traditionnels qui sont portés par tout le monde. Taquilé est surtout connu pour son artisanat, de la plus haute qualité, non seulement au Pérou, mais aussi dans le monde. « Taquilé et son art textile » ont été inscrits sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'Unesco en 2008.
Jean-Jacques Crance était exceptionnellement autorisé par la communauté a porté le costume traditionnel ce qui réflètait le lien qu’il avait avec les habitants de cette île. Les portraits qu’il a réalisés traduisent l’intimité, la simplicité et la relation authentique qu’il avait avec les Taquileños. Le soleil est omniprésent sur l’ensemble des photos. Il illumine délicatement les visages, les scènes de la vie quotidienne. On le retrouve dans les regards, il vient souligner un bonheur simple, la générosité et la solidarité des habitants de cette île. Les Taquileños sont bien les fils du soleil, dignes héritiers des Incas.
Si aujourd’hui Jean-Jacques Crance n’est plus physiquement parmi nous, son âme est présente dans chacune de ses photos.
Rachel, l’auteur des poèmes qui accompagnent cette exposition décrit à merveille la quintessence de l’Art de la photo et en particulier l’œuvre du photographe.
Sylvie Lofficial la compagne de Jean-Jacques Crance et l’association Courantd’ERE nous a permis de découvrir en partie les photos de ce photographe parti trop tôt.
Ce vendredi 28 novembre à l'espace culturel Carnot avait lieu l'inauguration de l'exposition « Abstractions photographiques » de Marc Jeudy. Le photographe, célèbre pour ses portraits d’artistes en noir et blanc ainsi que ses clichés de Tchernobyl, a pour cette exposition mis le numérique au service de son art pour créer un nouveau style à partir de détails d’objets quotidiens ou usuels, marqués par la rouille. A découvrir ou redécouvrir jusqu'au 14 décembre.
Le vernissage de l’exposition de Bénédicte Nagot-Smeeckaert a eu lieu jeudi 12 mars.
Vous pourrez admirer ses œuvres jusqu’au 29 mars inclu.
Notre artiste locale a débuté ce vernissage en rendant un hommage à son beau-frère Alain qui l’a beaucoup encouragé dans ce travail de la terre. Quelques soit les représentations, celle du monde animal, celles de personnages imaginaires, celles de personnages réels et mythiques, chaque sculpture véhicule un message.
De chaque attitude choisi, de chaque geste et mouvement, de chaque position, de chaque expression de visage, de chaque regard se dégage une certaine spiritualité, une émotion, un apaisement.
A travers ses œuvres Bénédicte retranscrit son chemin intérieur et son rapport au monde.
« Partant de la Terre, modeler en laissant s’exprimer les mains, et le cœur jusqu’à trouver l’Âme » Bénédicte Nagot
Samedi 21 mars, la désormais traditionnelle journée du livre, organisée par la société d’Histoire de la Tille et de l’Ignon, a connu un véritable succès avec 568 entrées.
Une trentaine d’exposants étaient rassemblés à la salle des capucins. Livres anciens, ouvrages d’écrivains régionaux et locaux, littérature de jeunesse, romans, documentaires, bandes dessinées, vielles affiches, cartes postale… : un choix important d’ouvrages était présenté pour satisfaire le plus grand nombre de visiteurs.
Du 4 au 15 avril dernier, les peintures à l'encre de Chine de Lu Yi-Ling étaient exposées à l'Espace Carnot
Lu Yi-Ling est diplomé en art et en restauration de l’art de l’université de Huafan (Taiwan). Elle s’est consacrée à l’apprentissage des techniques de peinture à l’encre de Chine pendant 6 ans auprès de son professeur Qin Lai-Chun .
Ce samedi a eu lieu la fête de l'école maternelle Matisse, baptisée « Ex'pots »
De nombreux enfants accompagnés de leurs parents et grands parents sont venus découvrir leurs travaux réalisés autour de la vie végétale, dans le cadre du projet d'école.
Thierry Darphin, maire d'Is Sur Tille, a répondu présent à cette invitation et à pu apprécier le travail des élèves de Matisse.
L’espace Carnot accueille actuellement l’exposition de Myriam DRIZARD jusqu’au 11 mai. Myriam nous vient de la Vallée de la Loue , son atelier est établi à Ornans, petite ville du Doubs chargée d’histoire et entourée de magnifique paysage et où la peinture y a trouvé toute sa place. C’est la ville natale de Gustave Courbet. Aujourd’hui entre musées et galeries, la ville d’Ornans offre la possibilité de découvrir ou redécouvrir des peintres reconnus et accorde une grande place à nos peintres contemporains. Myriam Drizard a notamment été la première artiste invitée par le Musée Courbet à exposer ses œuvres dans le cadre de la ferme de Flagey. Notre artiste est diplômée des Écoles des Beaux-Arts de Besançon et Lyon ainsi que de l'École des Arts décoratifs de Strasbourg, elle est lauréate du prix du Musée du Louvre "créer d'après les maîtres".
Après avoir exploré la figuration avec personnages Myriam Drizard a porté son regard sur les paysages et couleurs de la Vallée de la Loue pour ensuite traduire les impressions de cieux et nuées. Quelque soit le genre, portrait, nu ou paysage c’est l’énergie et la force qui se dégage en premier des œuvres de Myriam Drizard. C’est « une peinture gestuelle » comme elle le décrit avec pudeur. Pastels, encres, pigments, sont parfois combinés avec différentes matières comme le sable pour accrocher la lumière et la couleur et donner plus de vie à sa peinture.
L’Association « Autour du Fil » a permis le temps d’un week-end prolongé à bien des générations de petites filles de se replonger dans leur enfance. Le but premier de cette exposition était de présenter les habits de poupées que des magazines proposaient de confectionner pour leurs propres modèles de poupées et baigneurs (Modes et Travaux, Femmes d’Aujourd’hui, Marie Claire Idées, Mon ouvrage Madame….).
Des trousseaux complets étaient ainsi reconstitués. Parmi les poupées on note la célèbre « Bleuette » qui était offerte par la Maison Gauthier aux petites lectrices qui s’abonnaient à « la semaine de Suzette » dès 1905 jusqu’en 1960. A ses côtés on retrouvait son petit frère Bambino et deux autres personnages issus du magazine : Bécassine accompagnée de Loulotte.
Nous pouvions admirer également les poupées « Françoise », « Lisette », « Bernadette », « Sophie », « Nathalie »….des Barbies ainsi et des collections de poupées plus récentes des marques Corolle et Paoloa Reina.
Il était également présenté à la vente de nombreux ouvrages créés par les membres de l’association Autour du Fil.
Une très belle exposition adressée aux fillettes d’hier nostalgiques de leurs poupées d’enfance, aux passionnées de couture et de mode et aux petites filles d’aujourd’hui.
Journée du patrimoine.
Cette année, le ministre de la Culture et de la communication a choisi de placer les Journées européennes du patrimoine sous le thème : Le patrimoine du XXIème siècle, une histoire d'avenir. C’était l’occasion pour la municipalité de présenter le projet de l’Écoquartier Ami que l’on voit comme un modèle de reconversion de site industriel. Une nouvelle page s’inscrit dans l’histoire d’Is-sur-Tille et de Marcilly-sur-Tille sur ce site qui pendant 60 ans a vu s’agrandir l’entreprise familiale Lescure, les Ateliers Mécaniques Issois (AMI), devenus par la suite la société Linpac-Ami et où beaucoup de générations d’Issois ont travaillé avant la fermeture de l’établissement en 2006.
Ce dimanche a donc débuté une exposition sur ce futur écoquartier avec la présence de Nicolas Golmard chef de projet de la Société publique locale du Seuil de Bourgogne qui a pu répondre aux questions des visiteurs. Cette exposition se déroulera jusqu’au 10 octobre aux heures d’ouverture de la bibliothèque.
Vous pouvez y découvrir les fondamentaux du projet, des maquettes, des photos archivées depuis 2006 et une vidéo récemment réalisée présentant une vue aérienne en 3D du site. Un historique de ce lieu est également présenté.
Exposition Espace Carnot jusqu’au 1er novembre !
Trois artistes ont eu la bonne idée de se réunir pour une exposition d'œuvres picturales, de sculptures, de céramiques et d'objets d’art design ou plutôt Re-design.
Sophie Muzart a créé son atelier Muzart Re-design qui se situe aujourd’hui à Bèze. Pourquoi le préfixe « re » ? Parce que l'artiste redonne vie à des objets usagés, les détourne de leur fonction première pour en faire des créations uniques. Elle récupère, réinsère, remodèle, recycle, réhabilite, restructure, recrée, repense, mais aussi rêve… Une marque, une trace, une bosse témoigne de la première vie de ces objets. La mise en lumière est réalisée avec du matériel électrique neuf et de première qualité respectant les normes de sécurité et assurant la viabilité de l'œuvre.
C’est finalement dans un style contemporain que Sophie Muzart réalise ses œuvres à partir d’objets anciens à qui elle redonne « une âme ».
La Société mycologique Issoise inaugurait ce samedi son exposition annuelle salle des Capucins. Ce sont quelques 300 espèces de champignons qui étaient présentées durant tout le week-end.
Site Internet >> http://societe-smi.blogspot.fr/
Exposition d’un bel univers de masques et de peintures à découvrir jusqu’au 13 décembre à la salle d’exposition de l’Espace Carnot par Diploé, peintre et artiste plasticienne. Le visiteur est invité dans un monde dédié au rêve, à l’enfance, au merveilleux, un monde rassurant, accueillant…
Les objets de la peinture de Diploé que sont les maisons, les arbres, les animaux, les têtes de bonhomme, les visages, le cirque, les routes sont les dessins de l’enfance. Les couleurs chaudes et éclatantes employées sont celles du bonheur. Le tout est composé avec subtilité. Les supports et matériaux sont divers : toiles, papiers, carton, bois, ficelles. L’acrylique, le collage sont les techniques utilisées.
Diploé laisse dans son œuvre une place importante aux masques. Les masques d’animaux sont les déguisements de l’enfance. Ils évoquent le besoin de l’enfant de développer son imaginaire « de faire comme si » et c’est une étape dans sa construction. Les Masques plus simples, plus sobres évoquent ceux de l’adulte, ce qui est camouflé dans l’intérieur profond de la personne et qui ne demande qu’à être révélé. C’est aussi ce qui a peut-être été cultivé pendant l’enfance et qui peut-être n’a pas pu encore être exprimé. Et c’est de cette dualité, entre ce qui est apparent et ce qui est caché qu’est né Diploé. Ce pseudonyme de cet artiste est emprunté du grec ancien diploos qui signifie double.
C’est donc dans un univers poétique, imaginaire et théâtral que s’exprime la peinture de Diploé, un monde qui finalement ne nous est pas tout à fait inconnu car il sommeille en chacun de nous.
L’espace Carnot accueille du 2 au 24 avril l’exposition de photographie « Rêvages » de Jessica Vuillaume. Cet artiste photographe dijonnaise est une passionnée de la photo depuis l’adolescence et en a fait aujourd’hui son métier.
On lui connait plusieurs expositions dont celle constituée de magnifiques photos prises sur la route des Pêcheurs au Bénin, lors d’un long séjour de 15 mois. On ressent chez Jessica une très grande attache à ce pays, à ces artisans pêcheurs. La présence du filet de pêche dans cette exposition qui a pris au piège quelques photos en est un joli clin d’œil.
Les photos de cette série « rêvages » ont été pour la plupart consues à partir des souvenirs de notre la photographe. A travers des objets ayant appartenu à des êtres chers ou des photos de paysages rappelant des instants de vie, Jessica immortalise son passé et celui de ses proches.
La technique de la surimpression de photos et le don particulier de Jessica dans leurs mises en scène, donnent cette impression d’instant figé dans le temps, nous rappellent à nos propres souvenirs et nous laissent songeurs.
Il se dégage des œuvres de Jessica Vuillaume une nostalgie, une poésie qui transcende les barrières de la langue.
L’exposition est ouverte aux heures d’ouverture de la bibliothèque et le dimanche de 14h00 à 17h00 avec la présence de l’artiste.
L’espace Carnot accueille jusqu’au 16 mai l’exposition « Huile au couteau » d’Éliane Ruiz.
Éliane était enseignante, elle a commencé la peinture en 1969 et depuis 2007, date de la retraite, elle y consacre une grande partie de son temps. C’est d’un besoin de s’exprimer autrement que par des mots qu’est née cette passion. Si la peinture est pour l’artiste un grand moment d’évasion et de détente, ses compositions sont d’une grande rigueur et sont le résultat d’un travail de plusieurs années en autodidacte, enrichi de rencontres artistiques et agrémenté de quelques stages. En effet, pour cette autre partie de sa vie, Éliane a préféré l’école buissonnière à une école « conventionnelle ».
Les thèmes de ses œuvres sont diversifiés et dans cette exposition, on peut admirer aussi bien du figuratif que de l’abstrait. En effet, si on retrouve ses sujets favoris comme les fleurs, les paysages, les portraits humains et animaliers, Éliane présente ses premières œuvres abstraites qui, aujourd’hui, sont l’essentiel de son travail.
La technique de la peinture à l’huile au couteau lui permet d’obtenir des effets de matière et de texture. Elle « peint dans le frais », superposant, travaillant les différentes couches de peintures, grattant, lissant, mettant du relief et jouant avec les couleurs. Les différentes toiles sont éclatantes de couleur et de lumière.
Qu’elles soient figuratives ou pas, le public est dans un premier temps absorbé par ses œuvres, par la perspective et l’énergie des peintures abstraites, captivé par la gaieté des couleurs, la chaleur humaine et l’émotion qui se dégagent des toiles d’Éliane. Dans un deuxième temps lorsqu’on s’approche plus près des toiles, on est admiratif et curieux du travail de la matière.
Éliane Ruiz veut sa peinture « vive, gaie, riche en couleurs, présentant de multiples facettes ». Elle veut « étonner, séduire, réjouir l’œil du visiteur ».
Exposition « Oraison pour les enfants syriens » à la chapelle Saint-Charles.
Fatimane, de son nom d’artiste, cherchait un endroit différent des salles d’exposition, un lieu brut, austère, pour présenter ses œuvres « Oraison pour les enfants syriens ». La chapelle Saint-Charles au cœur de l’ancien cimetière s’est tout naturellement imposée. Cette chapelle, délaissée depuis longtemps, a été construite par la famille Charbonnel en mémoire de leur fille, Caroline, disparue à l’âge de 10 ans. Ce cadre invite totalement au recueillement.
Fatimane est un artiste local, engagé, qui exprime ses convictions à travers sa peinture. Ses œuvres sont toujours abstraites, intrigantes et il faut un certain temps pour tout voir, pour tout analyser. Il y a trois ans, il avait présenté à l’espace culturel Carnot d’immenses toiles où étaient magnifiquement orchestrés des articles des droits de l’Homme en écriture arabe. Aujourd’hui, il avait envie de faire un geste pour son pays d’origine, la Syrie. Mais cette fois, il n’a pas choisi l’abstraction, il est revenu au figuratif, au réalisme pour nous mettre subitement en face de l’insoutenable, des visages d’enfants meurtris. Ces peintures sont criantes de désespoir, de peur, de douleur. La couleur dominante est un rouge sang. Des enfants, sans cheveux, nous laisse penser que c’est la mort qui les attend. Chaque trait de chaque visage est marqué par la souffrance. Ce sont des pleurs, des regards perdus, lointains, interrogateurs, anéantis. Fatimane nous interpelle devant la condition des enfants en Syrie qui vivent l’enfer depuis cinq ans, ce sont les premières victimes de cette guerre à l’origine civile. Aucun modèle d’enfant n’a été utilisé pour ces créations, toute cette souffrance représentée, qui nous frappe et nous bouleverse vient de l’âme de l’artiste.
Lors du vernissage de cette exposition, qui s’est tenue du 7 au 15 mai, des élèves de l’école de musique, les Milles et une notes, ont interprété « pour le rire d’un enfant », une œuvre de Bruno Giner.
Puis Leyla Rabih a lu des extraits du recueil de poèmes de l’auteur Maram Al Masri « elle va nue ma liberté ».
Discours de Christine Soldati, adjointe chargée de la Culture
Une exposition sur "La vie privée des ours en peluche" a eu lieu à la salle Charbonnel du 14 au 17 mai et a été organisée par le Club « Autour du fil »
Les collectionneuses ont commenté l'exposition en expliquant l’évolution de la morphologie de l’ours et en racontant la vie des ours en peluche depuis leur origine, c’est-à-dire, 1902 et ce dans le monde entier. Plus de 200 ours étaient exposés en situation dans des décors variés.
L’espace culturel Carnot accueille jusqu’au 5 juin 2016 l’exposition « Retour aux sources » de l’artiste photographe local Marc Jeudy.
Un peu plus d’un an après avoir présenté ses œuvres « abstractions photographiques », photos prises avec la technique du numérique, Marc Jeudy revient à la photographie argentique. Sa technique purement artisanale apporte une qualité supérieure et une certaine chaleur. Marc Jeudy fait partie des rares photographes qui utilisent des procédés anciens dits « techniques de virages » qui permettent de « colorier » partiellement les sujets photographiés.
Ce n’est pas un retour aux sources uniquement par la technique utilisée mais aussi par les thèmes. Marc Jeudy est le photographe de la nature morte même s’il ne fait pas que ça. Il compose le plus souvent avec des objets, des fruits et légumes, des fleurs, il les met en scène judicieusement sur des supports et avec des arrière-plans dont la couleur et la matière sont en harmonie avec les sujets présentés. Les différentes sources de lumière viennent faire ressortir cette mise en scène et les différents détails. Notre emblème bourguignon, l’Hélix pomatia est aussi de retour. Cet escargot qui caractérise notre région est un des sujets les plus photographié par notre artiste. Qu’il soit pris seul ou qu’il rentre dans une composition, il est sublimé. Parmi les nouvelles réalisations, on remarque également ces magnifiques mains offrant un œuf précieux et fragile. La musique et ce qu’elle représente pour l’artiste est également immortalisée.
Comme toujours, Marc Jeudy révèle son émotion poétique devant les différentes beautés qu’il a entrevues dans le choix de ses compositions et dans chaque sujet.
Du messager au facteur, une exposition à prendre à la lettre
Exposition réalisée par Jenry Camus, ancien chargé des expositions au Musée de la Poste à Paris. Il sera présent le dimanche 18 septembre de 15 h à 17 h 30.
À travers cette exposition Jenry Camus retrace l’histoire d’un métier, celui d’un personnage qui encore aujourd’hui est très attendu et aimé, le facteur. Du messager le plus connu de l’Antiquité, le grec Philippidès, le coureur de Marathon (490 avant J.C.), à la banque Postale de 2005, Jenry Camus nous fait découvrir avec passion l’évolution du rôle, des supports et moyens de locomotion de ce métier si important. Si de tout temps l’homme a cherché à envoyer des messages, la création de la Poste aux chevaux sous Louis XI puis celle de la Poste aux lettres sous Henri IV marquent un véritable tournant dans l’organisation de la transmission du courrier en France avec des délais plus rapides. C’est en 1638 qu’apparaît le nom de facteur. Les facteurs ruraux arriveront en 1830 et le premier timbre-poste est créé en 1848. Quant aux cartes postales, elles apparaîtront en décembre 1872. Les premières factrices seront présentes
durant la guerre de 1914-1918 par la force des choses, de nombreux facteurs seront actifs pour la Résistance pendant la seconde Guerre mondiale. Dans les années 50, le trafic postal explose, le parc automobile s’accroît avec la deudeuche de 1952 puis la R4 en 1965... Si depuis 1967, le facteur est devenu le préposé, il restera toujours pour tous le facteur ou la factrice au service des usagers.
« Je suis en fantaisie d’admirer l’honnêté de ces messieurs les postillons, qui sont incessamment sur les chemins pour porter et reporter nos lettres. Quelle belle invention que la Poste ! »
Madame de Sévigné à sa fille Madame de Grignan (1671)
« Le facteur est dans un pays le grand distributeur de joie et de chagrin. C’est une manière de Père Bon Dieu, avec l’éternité en moins, les guêtres et le képi en plus.»
Gaston Roupnel (1911)
Environ 480 espèces de champignons ont été présentées les 22 et 23 octobre à la salle des Capucins par la Société mycologique issoise.
Les visiteurs ont pu observer de nombreuses espèces telles que les lactaires, girolles, trompettes, chanterelles en tubes, bolets, vesses-de-loup géantes, bolet de Boudier, etc. et poser les questions aux experts et amateurs présents dans la salle.